jeudi 30 juillet 2009

LA PAILLOTE BAMBOU

Lors de notre escapade montpelliérenne, Ludivine et moi sommes allés nous la "péter"... Dimanche, tout juste avant midi, après notre dernier plouf à la piscine de l'hôtel, on voulait manger... Manger oui mais quitte à être au bord de la mer, on voulait surtout, bien manger, boire de la piña colada les pieds dans le sable et les grosses lunettes de soleil sur le nez, regarder les avions publicitaires dans le ciel avec le maillot dessous les habits... Le tout avant de faire maximum 16 pas pour aller se baigner. Ayant bien détaillé nos envies pour le déjeuner dominical à une employée de l'hôtel, elle nous conseilla "La Paillote Bambou" au Grand Travers à la Grande Motte.
Bon, là sur le coup, la "Paillote Bambou" ça sonne...comment dire... bizarre à nos oreilles... Avec un nom pareil, nous on se demande s'il ne s'agit pas d'une caravane repeinte en trompe l'oeil de bambou, sur une route prés de la plage, servant des barquettes de frites mayo/ketchup et le tout servi un parasol Ice Tea... Non, rien, je n'ai rien contre la barquette de frites made in caravane... au contraire mais pas ce dimanche avec Ludi... Bref, on y va quand même... De toute façon on ne connaît pas le coin, on ne s'est pas renseigné avant et on a quand même bien expliqué à la jeune femme de l'hôtel ce qu'on voulait... Alors on croise les doigts, même si on voulait rien faire ce dimanche... on croise les doigts, on roule un peu, on se gare (et comme d'habitude, malgré l'interminable brochette de voitures garées sur le côté, ma chance et moi on trouve une place pour la 306 de Ludi tout juste quasiment devant la "paillote").
On emprunte un chemin de planches posées sur le sable, on entre dans la paillote...

Et là, sous nos yeux, un endroit au design contemporain, aux lignes droites, pures, graphiques... à notre droite les tables de restaurant, à gauche un bar central tout blanc massif, et au fond, oui là, tout plein dans la face, juste derrière les matelas blanc, la MER.

Nous sommes accueillis par une charmante hôtesse qui nous place sur la terrasse... Les pieds dans le sable...
Pina colada à l'apéritif puis nous commandons.

Pour moi ce sera un carpaccio de magret à la graine de moutarde, queues de gambas en entrée.
Très bon. Juste un peu trop de graines de moutarde à mon goût qui cache un peu le goût du canard cru que j'aime tant.

Pour ludivine, un taboulé et son demi homard... Elle s'est régalée.

Pour poursuivre j'ai pris un filet de boeuf, os à moelle et émulsion de cacahuètes. Un délice... juste, franc... J'ai beaucoup aimé.

Hélas, sous la chaleur, je n'avais plus de place pour un dessert... Je m'en voulais presque... Moi qui suis tant "sucré"... Caler comme ça... alors que l'entrée et le plat prédisaient d'un dessert délicieux... j'en étais presque frustrée...
Ayant beaucoup aimé ce que j'ai mangé, je me suis renseigné sur la toile, sur le chef de ce restaurant. Il s'appelle Laurent Arrazat et a déjà travaillé 3 ans dans les cuisines des célèbres jumeaux Pourcel, crée son propre restaurant à 34 ans à peine. J'ai aimé sa cuisine.
La Paillote Bambou est un lieu que je recommande. On y mange très bien. Le lieu est reposant et chargé d'exotisme. Si vous souhaitez profiter des transats de sa plage privée, je vous conseille de réserver car le lieu m'a l'air plus qu'apprécié. La "paillote" m'a paru, de prime abord, un poil trop "branchouille" mais on s'y sent très bien même si on ne l'est pas...
Ah puis j'oubliais, le plouf après le repas dans les vagues méditerranéennes que je n'avais pas goûté depuis plus de 9 années, a fait ressurgir en moi un de ces paquets de souvenirs enfantins.... Notamment une chorégraphie toute singulière et qui m'est propre, dans l'eau sur un air "aboudouflish, aboudouflash ! !"... dont je ne m'étais pas rappeler depuis au moins la dernière fois que je l'ai faite (voulant faire ma Muriel Hermine dont j'étais grande fan à l'époque) c'est à dire il y a environ 20 ans...

mardi 28 juillet 2009

HôTEL LA MAISON BLANCHE

Au programme du dernier week-end, petite escapade dans l'Hérault. La raison de cette escapade : fêter pour la deuxième fois les 30 ans d'élé (alias tutut') une de mes poulettes.
Le rendez-vous était pris depuis quelques temps et nous voilà, ludivine et moi, partant pour la route des vacances le temps d'un week-end...
A Montpellier, nous avons dormi dans un hôtel déniché sur le web qui s'appelle "La Maison Blanche".
Les hauts murs entourant l'hôtel protègent un petit parc classé à l'intérieur duquel se dévoile une très intime piscine ainsi que deux volières peuplées d'oiseaux exotiques, une mare, un charmant restaurant et par-ci, par-là, une table ou deux, un banc, trois chaises ou quatre... juste de quoi se reposer, lire un livre, papoter, se promener, se baigner ou ne rien faire.
Le parc est une halte du temps, un petit paradis...
Un eden méditerranéen cachant une superbe bâtisse blanche en bois à l'esprit colonial de Louisane.
On se croirait à la Nouvelle-Orléans. On s'attendrait presque même à croiser Sidney Bechet entre deux passages ombragés ou à voir Louis Amstrong se balançant sur un rocking-chair d'une des terrasse des chambres. Certaines chambres sont dotées d'agréables terrasses ; les 2 suites en ont même chacune une privative.

Quant aux chambres, elles sont, hélas, un peu vieillottes. Quel dommage ! ! Le charme du lieu, le parc, même si centenaire, et la bâtisse coloniale ne laissent pas du tout présager d'une chambre à la moquette trop vieille, d'un lambris saumon ringard, d'une salle bain entretenue mais trop vieille, d'une ensemble général qui aurait bien besoin d'un bon petit coup de peinture...
Sur le coup, on ne voyait plus que ça... La chambre... enfin surtout tous les défauts de la chambre. Nous sommes allés faire un plouf dans la piscine et bronzer sur les transats au milieu du parc et petit à petit, le charme a repris... L'aura du lieu a vite repris le pas sur les mauvaises impressions de la chambre (compte tenu du prix de la chambre double avec terrasse vue sur le parc 116 euros).
Le lieu est magnifique, la bâtisse de l'hôtel est superbe et globalement, je le trouve, du fait de l'aspect un peu vieillot et défraîchi des chambres, un peu trop cher.

vendredi 24 juillet 2009

BIG TOMATA

Audrey de la Petite popotte d'Audrey organise un concours.... un é-n-o-r-m-e concours même... Pour en savoir plus, pour y participer.... cliquez ICI

Et puis flo et mimolette participe aussi à un autre concours... de tomate... encore

mercredi 22 juillet 2009

PASTILLA MAROCAINE au PIGEON


La "bastilla" de pigeon... C'est comme ça qu'on dit au Maroc... C'est que qu'il me dit mon chéri... Et puis, il rajoute : "Celle de ma mère.....mmmmmmmmmiiiaaammmmm... c'est vraiment la meilleure..." bon, pour moi, là, je pars au quart de tour... ça c'est du challenge... du pur, du dur... le dîner presque parfait devant les 3 chefs à côté c'est de la gnognotte ! ! ! Moi la pastilla, j'en ai fait une fois... au pigeon... aussi ouf ! ! c'est déjà ça... alors j'ai acheté de beaux pigeons et deux ou trois autre choses et je me suis appliquée, j'ai fait MA pastilla...
Résultat (dixit mon amoureux) :
- "celle de ma mère c'est 10/10 mais la tienne elle a bien 8/10".
Vous risquez de croire que je commence à aimer ça qu'on me note en cuisine mais non, non, non, que ninni... Par contre, pas peu fière de ma note quand même :-)
Les ingrédients pour 4 personnes (en entrée ou petits appétits à mon avis) :
- 2 oignons petits (ou 1 gros)
- 1 cuillère à soupe d'huile d'olive
- 2 pigeons PAC (Prêts À Cuire)
- 2 oeufs
- 1 cuillère à café de cannelle
- 1 petit bouquet de coriandre
- 125 gr d'amandes hachées
- 3 cuillères à soupe de sucre rases
- 1/2 litre d'eau (environ. Cela dépendra de votre contenant).
- 5 feuilles de brick rondes
- 30 gr de beurre fondu

1 pinceau

Peler et émincer finement l'oignon. Chauffer l'huile dans une sauteuse ou un petit fait-tout puis y faire suer l'oignon. Lorsqu'il est translucide, ajouter les pigeons. Les saisir afin qu'ils dorent puis ajouter la cannelle, la coriandre finement hachée ainsi que 2 cuillères à soupe de sucre.
Recouvrir d'eau et laisser mijoter une petite heure en feu moyen (petit frémissement) à demi couvert.
Ôter les pigeons du fait-tout et continuer de chauffer les oignons et l'eau jusqu'à ce qu'il n'y est presque plus d'eau de cuisson.
Dépiauter la chair des pigeons avec les doigts et l'effiler. Ajouter les oignons aux épices, mélanger puis réserver.
Cuire les oeufs dans de l'eau bouillante pendant 10 minutes puis les écaler. Hacher les oeufs en brunoise et ajouter au mélange chair de pigeon et oignons.
Faire dorer sur feu vif et dans une poêle anti-adhésive à sec, les amandes hachées afin d'en exalter les saveurs grâce à la réaction de Maillard (là je ne fais pas la kakou savante, c'est juste que je l'ai appris au CAP Cuisine et je trouve cela drôlement intéressant ;-))
Débarrasser dans un récipient et ajouter une cuillère à soupe de sucre. Réserver.
Dans un moule d'environ 23 cm de diamètre, superposer 4 feuilles de brick préalablement beurrées à l'aide du pinceau, en les disposant en rosace qui se chevauchent au centre du moule et tout en laissant le tiers environ des feuilles de brick dépasser du moule.
Tapisser de mélange de pigeons, oignons et oeufs sur le fond de la pastilla puis ajouter les amandes torréfiées.
Refermer les feuilles de brick sur elles-mêmes au centre de la pastilla. Ajouter du beurre fondu généreusement. Tailler la dernière feuille de brick en cercle au dimension du moule et la déposer sur le dessus de la pastilla. La beurrer avec le pinceau.

Avant de déguster, préchauffer le four à 180°C puis chauffer la pastilla 10 minutes d'un côté puis la retourner et la chauffer encore une dizaine de minutes. Déguster chaud.
Dans la tradition marocaine on décore la pastilla avec du sucre glace.


dimanche 19 juillet 2009

MACARONS


La recette me vient de l'Atelier de Cuisine Gourmande
- 100 gr d'amande en poudre (le mieux, pour le goût est de les mettre en poudre soi-même dans un robot)
- 100 gr de sucre glace
- 30 gr de blanc d'oeuf

- 34 gr de blanc d'oeuf
- 20 gr d'eau
- 80 gr de sucre en poudre
- la pointe d'un couteau de colorant en poudre (ici : orange)
Mélanger la poudre d'amande et 100 gr de sucre glace. Tamiser puis ajouter 30 gr de blanc d'oeuf.
Dans une casserole, mettre 20 gr d'eau et 80 gr de sucre en poudre à chauffer. Cuire à 121°C (gros boulet)
Pendant ce temps, dans la cuve du robot, monter 34 gr de blanc d'oeuf en neige puis ajouter en filet, tout doucement le sirop lorsqu'il atteint la température de 121°C (entre 118°C et 121°C). Laisser le robot monter les blancs et le sirop jusqu'à complet refroidissement de la cuve métallique. Si vous souhaitez ajouter du colorant en poudre, c'est à ce moment là. La meringue ainsi obtenue s'appelle meringue italienne (afin de la différencier de la meringue française qui, elle est serré au sucre glace et poudre et non au sirop).
Une fois refroidie, incorporer la meringue italienne au mélange poudre d'amande+sucre+blanc d'oeuf délicatement à l'aide d'une maryse et de façon homogène.
Sur une plaque allant au four recouverte de papier sulfurisé et à l'aide d'une poche à douille, former des petits ronds en essayant de les faire tous de la même taille.
Faire cuire à 160°C (chaleur tournante) pendant 12 minutes (à tester selon votre four).

Conseil de Stephane (le pâtissier du Traiteur des Chimères) : attendre que les macarons soient complètement refroidis avant de les décoller du papier sulfurisé.
Ensuite, garnir de ganache, curd, confiture, crème... de votre choix et coller entre eux, deux par deux, pieds contre pieds, les macarons.
Les macarons sont bien meilleurs le lendemain.

mercredi 15 juillet 2009

LE DESSIN d'ETHEL


Flo et mimolette ont dégotté rien que vous, en avant première mondiale, la future plus grande artiste du monde entier et de l'univers... Vous ne la connaissez pas pour l'instant, mais l'avenir artistique d'Ethel est tout tracé... Regardez bien ce dessin qu'elle m'a fait et vous comprendrez de suite, les talents naissants qui se dégagent de la toile...
Tout ça juste pour te remercier Ethel de m'avoir fait ce si beau dessin.
Bisous à toi, ta maman, ton papa et ta future petite soeur.
P.S : ce dessin n'est pas à vendre ;-)

lundi 6 juillet 2009

FRUITS en HABIT du DIMANCHE


Fruits en habits du dimanche / Fraises en habit de chocolat blanc et coco. Cerises en habit de chocolat noir
Des petites bouchées à picorer, comme ci, comme ça, l'air de rien, entre copines.
Il vous faut :
- des fraises
- des cerises
- du chocolat blanc
- du chocolat noir
- de la noix de coco râpée
- des petites boules argentées (au rayon bonbons des grands supermarchés, juste à côté des dragées)

Pour les fraises en habit de chocolat blanc et coco, il suffit de faire fondre, soit au bain-marie, soit au micro-ondes, du chocolat blanc de couverture et de le mélanger avec de la noix de coco râpée. Laver puis équeuter les fraises délicatement et tremper dans le chocolat fondu mais pas chaud. Décorer d'une boule argentée.
Réserver dans un endroit bien frais et sec.
Pour les cerises en habit de chocolat noir, il suffit de faire fondre, soit au bain-marie, soit au micro-ondes, du chocolat noir de couverture. Laver puis équeuter les fraises délicatement et tremper dans le chocolat fondu mais pas chaud. Décorer d'une boule argentée.
Réserver dans un endroit bien frais et sec.
Déguster dans les 24 heures.
A tester très vite : la framboise en habit de chocolat au lait :-)

samedi 4 juillet 2009

VELOUTé d'HERBES au CHèVRE FRAIS


- 1 bouquet de roquette (environ 200 gr)
- 1 bouquet de cresson (environ 300 gr)
- 1 pomme de terre
- 1 oignon
- 2 morceaux de "bovin qui rigole" (vache qui rit)
- 80 gr de fromage de chèvre (type bûchette fraîche)
- 2 noix de beurre
Laver la roquette et le cresson. Effeuiller le cresson. Peler la pomme de terre. La couper en gros morceaux et la faire cuire dans une casserole d'eau froide jusqu'à ce que la lame d'un couteau planté dans la chair de la pomme de terre y pénètre aisément.
Peler et émincer l'oignon. Faire suer l'oignon dans un fait-tout avec une noix de beurre.
Lorsque l'oignon est translucide, baisser le feu et ajouter la roquette et le cresson. Cuire à peine 1-2 minutes en remuant et en prenant garde à ce que la roquette et le cresson restent bien verts puis ajouter un litre d'eau. Cuire une quinzaine de minutes après la reprise d'ébullition de l'eau. Ajouter la pomme de terre en morceaux. Mixer à l'aide d'une mixeur plongeant (ou girafe) puis ajouter la vache qui rit ainsi que le fromage de chèvre. Mixer à nouveau. Saler et poivrer selon vos goûts.
Au moment de servir, réchauffer le velouté en ajoutant une noix de beurre afin de le rendre bien brillant. (facultatif. surtout si vous ajoutez un filet d'huile d'olive pour la présentation...)
Concernant la présentation, j'ai disposé sur le velouté des pétales de fleurs hachées (notamment cette fameuse fleur que j'adore bien que pourvue d'une fort goût d'ail : l'agapanthe) puis de ciboulette ciselée et d'un filet d'huile à l'ail (léger)