Lors de notre escapade montpelliérenne, Ludivine et moi sommes allés nous la "péter"... Dimanche, tout juste avant midi, après notre dernier plouf à la piscine de l'hôtel, on voulait manger... Manger oui mais quitte à être au bord de la mer, on voulait surtout, bien manger, boire de la piña colada les pieds dans le sable et les grosses lunettes de soleil sur le nez, regarder les avions publicitaires dans le ciel avec le maillot dessous les habits... Le tout avant de faire maximum 16 pas pour aller se baigner. Ayant bien détaillé nos envies pour le déjeuner dominical à une employée de l'hôtel, elle nous conseilla "La Paillote Bambou" au Grand Travers à la Grande Motte.
Bon, là sur le coup, la "Paillote Bambou" ça sonne...comment dire... bizarre à nos oreilles... Avec un nom pareil, nous on se demande s'il ne s'agit pas d'une caravane repeinte en trompe l'oeil de bambou, sur une route prés de la plage, servant des barquettes de frites mayo/ketchup et le tout servi un parasol Ice Tea... Non, rien, je n'ai rien contre la barquette de frites made in caravane... au contraire mais pas ce dimanche avec Ludi... Bref, on y va quand même... De toute façon on ne connaît pas le coin, on ne s'est pas renseigné avant et on a quand même bien expliqué à la jeune femme de l'hôtel ce qu'on voulait... Alors on croise les doigts, même si on voulait rien faire ce dimanche... on croise les doigts, on roule un peu, on se gare (et comme d'habitude, malgré l'interminable brochette de voitures garées sur le côté, ma chance et moi on trouve une place pour la 306 de Ludi tout juste quasiment devant la "paillote").
On emprunte un chemin de planches posées sur le sable, on entre dans la paillote...
Et là, sous nos yeux, un endroit au design contemporain, aux lignes droites, pures, graphiques... à notre droite les tables de restaurant, à gauche un bar central tout blanc massif, et au fond, oui là, tout plein dans la face, juste derrière les matelas blanc, la MER.
Nous sommes accueillis par une charmante hôtesse qui nous place sur la terrasse... Les pieds dans le sable...
Et là, sous nos yeux, un endroit au design contemporain, aux lignes droites, pures, graphiques... à notre droite les tables de restaurant, à gauche un bar central tout blanc massif, et au fond, oui là, tout plein dans la face, juste derrière les matelas blanc, la MER.
Nous sommes accueillis par une charmante hôtesse qui nous place sur la terrasse... Les pieds dans le sable...
Pina colada à l'apéritif puis nous commandons.
Pour moi ce sera un carpaccio de magret à la graine de moutarde, queues de gambas en entrée.
Très bon. Juste un peu trop de graines de moutarde à mon goût qui cache un peu le goût du canard cru que j'aime tant.
Pour poursuivre j'ai pris un filet de boeuf, os à moelle et émulsion de cacahuètes. Un délice... juste, franc... J'ai beaucoup aimé.
Hélas, sous la chaleur, je n'avais plus de place pour un dessert... Je m'en voulais presque... Moi qui suis tant "sucré"... Caler comme ça... alors que l'entrée et le plat prédisaient d'un dessert délicieux... j'en étais presque frustrée...
Hélas, sous la chaleur, je n'avais plus de place pour un dessert... Je m'en voulais presque... Moi qui suis tant "sucré"... Caler comme ça... alors que l'entrée et le plat prédisaient d'un dessert délicieux... j'en étais presque frustrée...
Ayant beaucoup aimé ce que j'ai mangé, je me suis renseigné sur la toile, sur le chef de ce restaurant. Il s'appelle Laurent Arrazat et a déjà travaillé 3 ans dans les cuisines des célèbres jumeaux Pourcel, crée son propre restaurant à 34 ans à peine. J'ai aimé sa cuisine.
La Paillote Bambou est un lieu que je recommande. On y mange très bien. Le lieu est reposant et chargé d'exotisme. Si vous souhaitez profiter des transats de sa plage privée, je vous conseille de réserver car le lieu m'a l'air plus qu'apprécié. La "paillote" m'a paru, de prime abord, un poil trop "branchouille" mais on s'y sent très bien même si on ne l'est pas...
Ah puis j'oubliais, le plouf après le repas dans les vagues méditerranéennes que je n'avais pas goûté depuis plus de 9 années, a fait ressurgir en moi un de ces paquets de souvenirs enfantins.... Notamment une chorégraphie toute singulière et qui m'est propre, dans l'eau sur un air "aboudouflish, aboudouflash ! !"... dont je ne m'étais pas rappeler depuis au moins la dernière fois que je l'ai faite (voulant faire ma Muriel Hermine dont j'étais grande fan à l'époque) c'est à dire il y a environ 20 ans...