lundi 31 août 2009

LA PAILLOTE à TOULOUSE (Aucamville)


L'été touche à sa fin... Les vacances sont bel et bien finies... Oui, c'est bon, je sais ! ! ! mais cela n'empêche que j'ai encore envie... encore envie de sable fin, de baignades, de soleils couchants...
Pour fêter l'anniversaire d'une de mes poulettes, nous sommes allées toutes les deux, à la découverte d'un tout récent restaurant : la paillote.
A la limite entre Toulouse et sa proche banlieue, ce restaurant invite à la détente et au dépaysement. Dès l'arrivée, en avançant sur une allée en tek, nous découvrons à notre droite une plage de sable blanc et quelques transats, puis à notre gauche, une piscine.
Au fond de l'allée, une très jolie terrasse en bois entourée de palmiers nous laisse découvrir des tables sobres s'intégrant parfaitement au paysage.
Incroyable mais entre périph' et Mac Do ce lieu est un véritable havre de paix.
A peine nos fesses sur les chaises et l'apéritif servi, nous voilà parlant de mer, de futures vacances tout en consultant la carte.
La carte propose, en fonction de l'heure de la journée, de prendre juste une collation après un bain dans la piscine, une partie debeach volley ou une partie de pétanque, mais aussi des tapas et plusieurs salades copieuses et formules pour le midi. Pour le dîner, nouspréférons choisir à la carte une entrée, un plat et un dessert.
Je choisis un velouté d'asperges à l'estragon pour l'entrée et Ludivine prend le Trio de la mer composé de 3 tartares de poisson (saumon, cabillaud et thon).
J'ai choisi de déguster mon velouté chaud (chaud ou froid, c'est au choix du client) et ce fût un délice. L'association asperge et estragon dans ce velouté et à la fois douce et pétillante.
J'ai goûté chacun des tartares que Ludivine avait choisi et ils étaient très bons. Son entrée était bonne et copieuse (comme vous pourrez le voir sur la photo).
Comme plat, mon choix s'est posé sur un mixed de la mer composé de seiches, gambas, filet de poisson du marché, pétoncles et poitrine fumée à la plancha. Ce plat était très bon et surtout très copieux.Ludivine a choisi une entrecôte de boeuf. Elle s'est, elle aussi régalée.
Après tout cela, pour le dessert j'ai choisi de faire léger avec une faisselle. Rien de surprenant mais bon.
Faut que je vous parle du chef de ce restaurant... Il s'agit de Ludovic Jaumotte, une connaissance de l'Atelier de Cuisine Gourmande où il donne des cours très régulièrement tout en étant chef à domicile. Ce chef au parcours étoilé m'a dit travailler à la Paillote jusqu'à mi-septembre et j'espère que le prochain chef saura prendre la relève car je compte bien revenir à ce restaurant et j'espère m'y régaler tout autant.
Il y a tout de même eu un petit hic lors de cette douce et gourmande soirée... Le service... enfin surtout un des serveurs un peu lourd tout le long du repas... Nous l'avons trouvé très insistant aussi sur la consommation d'alcool. Il a paru choqué que nous ne souhaitions pas de vin lors de notre repas et surtout, même après avoir refusé de prendre un digestif, il a insisté en nous les énonçant tous un à un, pour quelques minutes ensuite, envoyer une serveuse très souriante dont c'était le premier soir, nous demander encore si nous voulions un digestif.

samedi 29 août 2009

CARPACCIO de CANARD à la MOUTARDE des vignobles du sud

Voici une recette qui peut ne pas paraître appétissante pour certains, j'en conviens, mais que je trouve délicieuse. Certes, il faut aimer la viande crue et surtout celle de canard qui, à mon goût et en carpaccio, est bien plus goûteux que celle de bœuf.
On m'a offert un colis de spécialités belges qui contenait, outre de bons chocolats, spéculos et gourmandises en tout en genre, deux pots de moutardes aussi singulière l'une que l'autre.
L'une est une moutarde au potiron et à la cannelle et l'autre s'appelle Moutarde des Vignobles du Sud (Les Bistériades Gourmandes). Cette dernière est considérée comme le "caviar de la moutarde". A la fois piquante et légèrement sucrée, elle est issue du mélange des graines de moutarde avec du moût de raisin.
Lors de mon premier passage à l'émission du Dîner presque parfait et bien des fois depuis, je réalise un carpaccio de magret à l'échalote et copeaux de foie gras et là, j'ai changé de marinade.
Voici donc la recette du carpaccio de magret de canard à la moutarde des vignobles du Sud.
Pour 4/6 personnes :
1 magret
1 cuillère à soupe d'huile d'olive
2 cuillères à soupe de moutarde des vignobles du Sud (Les Bistériades Gourmandes)
sel et poivre du moulin

Après avoir mis le magret au moins une demie-heure au congélateur, le tailler de biais en tranches très très fines. A l'aide d'une batte ou de la large lame de votre éminceur, aplatir les tranches de magret afin qu'elles soient le plus fin possible (et quoi qu'encore, moi j'aime bien que le carpaccio ne soit pas non plus fin comme du papier à cigarette. Il faut, à mon goût qu'il soit assez fin pour "fondre" dans la bouche et supporter la marinade mais pas au point qu'il devienne "invisible" en goût et en texture)
Réserver au frais.
Dans un petit récipient, bien mélanger l'huile d'olive et la moutarde.
Un quart d'heure à une demie heure avant de servir et à l'aide d'un pinceau, tapisser de manière esthétique, le fond de l'assiette de marinade. Disposer ensuite quelques tranches de carpaccio que vous "peindrez" à nouveau de marinade. Saler et poivrer puis réserver au frais jusqu'au moment de la dégustation.
Ce carpaccio peut être servi en entrée avec une salade par exemple.

jeudi 27 août 2009

RESULTAT du CONCOURS c'est qui qui a la plus grosse?

C'est flo et mimolette qui ont la plus grosse, la plus grosse des tomates qu'on ait jamais vu !
Vous avez été plus que nombreux à participer à ce gigantesque concours.
A ce propos, mimolette et moi vous remercions. On ne s'attendait pas à ce que notre jardin, enfin surtout une de nos solanacées, suscite autant d'intérêt et nous en sommes ravies... Merci encore de votre élan ;-)
Alors, vous direz vous, elle pèse combien cette tomate ????
Mademoiselle est un peu pudique et n'ose pas trop vous dire... "Ça fait beaucoup quand même" M'a t'elle dit en regardant ses bourrelets et vergetures...
Bon, alors, je vais vous dévoiler sa masse mais va pas falloir aller le raconter à tout le monde ! D'accord ?
Elle pèse tout juste tout pile : 1520 gr
Preuve en est la photo ci-dessous que je garantie sans trucage, foi de mimolette.

Avec une estimation de 1530 gr, c'est donc Odile qui remporte ce concours et qui recevra un truc surprise par la Poste dès qu'elle m'aura envoyer une adresse postale par mail (missflorette66@hotmail.com)
Mimolette et moi avons beaucoup souri à la lecture de 2 de vos commentaires plus particulièrement :
- Emmanuel et sa version scientifique de la devinette... mais non moins foireuse ;-) :
Je constate après avoir mesuré la photo, que le diamètre de la tomate C semble 1,2916 fois supérieur à celui de la tomate A. Donc j'applique ce coefficient multiplicateur au poids ce qui donne 900 x 1,2916 = 1162,44 grammes.
Qui dit mieux ?
Bises
Flo
- Dali qui, du fait que mes tomates montent sur la balance, croit qu'elles se laisseraient prendre les mensurations... Non mais c'est quand même un peu pudique une tomate ;-)
En vrai, je ne pouvais pas les mesurer car elles étaient déjà mangées :
Salut Flo,
moi je dirai 1,580 kg,
peu tu nous mesurer le tour de taille de ta tomate A et B? ;-)
merci pour ta réponse,
Dali.

Merci pour toutes vos participations.

jeudi 20 août 2009

C'est qui qui a la plus grosse ?


Dans mon petit potager, d'énormes tomates explosent de par-ci par-là... mais quand je dis "énormes", je n'éxagère pas du tout...

Il y a quelque temps, Audrey de la Popotte d'audrey en avait une grosse elle aussi et en a profité pour organiser un concours.
Voici donc que flo et mimolette font pareil et vous propose une devinette.
L'intitulé de cette devinette s'énonce comme suit :
Sachant que flo et mimolette ont la main verte et sachant que la tomate A (voir photo ci-dessous) pèse déjà à elle toute seule 900 gr, preuve en est sur la "photo de la tomate A", puis sachant que le melon B est de taille normale pour un melon et qu'en plus il était bon, combien pèse la gigantesque tomate C ?


La personne qui trouve le poids exact de la tomate C ou qui s'en approchera le plus gagnera une petite surprise.


Fin du concours le jeudi 27 Août.

lundi 17 août 2009

UN LIVRE et RISOTTO à la SAUGE


J'aime m'entourer de livres de cuisine mais pas de trop... En avoir beaucoup pour juste les feuilleter... Non... Par contre, en avoir quelques-uns de bien ressenti, qui m'auront mis l'eau à la bouche... Ça oui... Et surtout faire des recettes qu'il contient, le tâcher, voir même écrire des annotations directement dessus sans même s'appliquer pour écrire et au bic, même pas au crayon à papier... le déformer en laissant le bic dedans voir même une herbe, un peu de farine ou un bon gros post-it rose fluo... Enfin, à mon goût un livre de cuisine ça doit en "baver"...
Je dois vous parler de ce livre qui m'occupe en ce moment. Il s'agit de "LA CUISINE DES PARFUMS" des Soeurs Scotto (photographies de Christine Fleurent) aux Éditions du Chêne.

Juste pour vous donner autant envie qu'à moi, voici un extrait de l'introduction :
"Le plaisir des parfums qui embaument la cuisine commence bien avant la réalisation des recettes : lors de la cueillette des plantes sauvages au bord du talus, dan la garrigue ou le long des chemins ; au moment de la récolte des fines herbes cultivées dans le jardin, sur un balcon, une terrasse, le rebord d'une fenêtre ; et enfin dans les marchés, proches ou lointains, qui offrent une multitude d'herbes et d'épices chatoyantes, aux noms de rêve et aux senteurs d'aventure.
Les mains qui caressent un plant de basilic, frôlent un buisson de verveine-citronelle, glissent sur une bordure de thym, celles qui griffent le zeste d'une mandarine, celles enfin qui cueillent les ombelles d'or d'un fenouil sauvage, les vaporeuses fleurs bleues de la nigelle, le gracile pavot de soie rouge froissée. Ces mains, comme le nez..."

J'aime beaucoup ce livre, classé à la manière d'un abécédaire d'épices, d'aromates, de condiments, d'herbes et de parfums. (Ail, Aneth, Anis et fenouil, Bouquet garni, Canelle, Cardamome, Carvi et Cumin, Cinq parfums, Citronelle... jusqu'à Wasabi et pour finir Zestes... 50 "portraits" en tout pour 120 recettes)
J'y ai testé 3 recettes (comme le nombre des soeurs Scotto, auteurs de cet ouvrage) :
- le risotto à la sauge et au jambon croustillant dont voici la recette et la photo du livre ainsi que la photo de celui que j'ai réalisé.
La recette disait de faire dorer le jambon à la poêle et j'ai préféré le laisser cru car je servais ce plat à une amie vendredi soir dernier que la chaleur de l'été aurait bien peser sur ce jambon s'il avait été "frit" ainsi que sur nos estomacs.
La recette et la photo du livre :

La photo de celui que j'ai fait

- le carré d'agneau au thym, poivre et sel

- la pissaladière.
Chacune des recettes testées furent un succès. J'ai une tout particulière préférence pour la pissaladière dont je ne connaissais que le nom et l'origine niçoise.

Après ces 3 recettes le livre a un peu "morflé", il a déjà pas mal de post-its de par-ci, de par-là, de belles empruntes de doigts bien grasses sur la couverture mais il sent encore le neuf ! ! ! Va falloir remédier à ça en testant encore quelques recettes...

vendredi 14 août 2009

CONFITURE de MûRES qui poussent sur un arbre


Si j'avais su... Si j'avais su qu'il existait des mûres qui poussent sur des arbres... Me serais bien moins piquer les doigts, égratigner les mollets depuis tout ce temps. Oui, je ne savais pas qu'il existait des mûriers dont les fruits étaient comestibles. Pour moi, les mûres sont sur les ronces... un point c'est tout... Et bien non... Quand j'ai appris ça, je me suis empressée d'aller cueillir ce petit fruit bien plus accessible que son frère de la ronce, sans épine et tellement plus gros et plus sucré...
La magot de mûres après la cueillette était de seulement 800 gr (dur de ne pas toutes les manger sur l'arbre) et j'ai fait deux pots et demi de confiture... maigre butin mais pour une première découverte, je suis ravie. Je trouve que la mûre du mûrier a bien plus de saveur que la mûre de la ronce tout en étant beaucoup moins "acide". Enfin, même si je ne croyais pas qu'il puisse exister des mûres sur autre chose qu'une ronce, je dois avouer que je me suis sentie bien bête face à cet arbre ;-)
Bon, sûrement que beaucoup d'entre vous le savait déjà mais si par hasard, un ou deux ne savaient pas, nous nous sentirions moins bête, moi et la mimolette ! ! !
Pour la recette pour deux pots et demi :
- 800 gr de mûres du mûrier
- 300 gr de sucre cristal (ou poudre ou confisuc)

Rincer rapidement les fruits sous l'eau. Les mettre dans un fait-tout, ajouter le sucre et laisser macérer toute une nuit.
Le lendemain, cuire en maintenant une légère ébullition pendant une demie-heure à partir du début de l'ébullition. Mixer à l'aide d'un mixeur plongeant.
Mettre en pot de suite lorsque la confiture est brûlante. Retourner le pot et conserver au frigo pour environ un mois. Si vous voulez les garder plus longtemps, vous pouvez stériliser les pots.



lundi 10 août 2009

PESTO d'ESTRAGON


J'avais déjà bien tenté l'an passé de planter un petit pied d'estragon... qui le resta... petit, tout petit... A tel point qu'à chaque fois que j'ai voulu utiliser une ou deux de ses feuilles pour cuisiner, j'en avais mal au coeur, le pauvre... si petit...
Au début du printemps dernier, j'ai quand même voulu essayer à nouveau en plantant 2 petits pieds d'estragon, qui, eux n'ont pas cessé de grandir... Et me voilà donc début Août avec deux belles et grandes touffes d'estragon dans le jardin, entre le pied de guimauve et celui de sauge... Oui mais que faire de tout cet estragon au goût si particulier et à l'arôme anisé ?
Le seul moyen pour le conserver plus longtemps était d'en faire un pesto.
Je pourrai l'utiliser de bien des manières... Comme par exemple, avec des pâtes fraîches, du poisson blanc ou encore mêlé à de la crème sur une viande (poulet)...
Attention il faut juste l'utiliser avec parcimonie car ce pesto est plutôt fort.
Pesto d'estragon :
- 60 gr de feuilles d'estragon fraîches
- 75 de parmesan
- 4 cuillères à soupe de pignons de pin
- 200 ml d'huile d'olive fruitée
- sel

Ciseler très finement, au couteau de préférence (sinon au hachoir électrique), les feuilles d'estragon, les pignons de pin.
Râper le parmesan afin d'obtenir une poudre, mélanger aux feuilles d'estragon et pignons puis hacher très finement. Saler.
Réserver dans un bol et incorporer peu à peu l'huile d'olive dans cette préparation en remuant jusqu'à l'obtention d'une "pâte" lisse.
Conserver au frigo dans des petits bocaux hermétiques pour au moins 2 semaines.

samedi 8 août 2009

PANNA COTTA à la verveine et compotée d'abricot


Encore une panna cotta... Cette fois-ci, c'est une panna cotta à la verveine avec une compotée d'abricot :
Pour 8/10 personnes :
Pour les panna cottas :
- 1 litre de crème entière liquide
- 1 poignet de verveine (ici fraîche mais vous pouvez utiliser de la verveine séchée aussi)
- 4 cuillères à soupe de sucre en poudre (ou plus selon vos goûts)
- 4 feuilles de gélatine
Pour la compotée d'abricot :
- 1 douzaine d'abricots bien mûrs et parfumés
- 4 cuillères à soupe de sucre en poudre(ou plus si les abricots manquent de sucre et sont trop acides)
- 1 noix de beurre
Rincer les abricots puis les dénoyauter et les couper en 4. Faire chauffer une poêle et y faire fondre le beurre. Ajouter les abricots puis saupoudrer de sucre harmonieusement. Poêler les abricots jusqu'à ce qu'ils caramélisent et deviennent fondants. Goûter et ajouter du sucre si besoin.
Mixer le tout et laisser refroidir.
Chauffer la crème dans une casserole. Ajouter le sucre. Lorsque la crème atteint l'ébullition, ajouter les feuilles de verveine puis laisser infuser une dizaine de minutes.
Pendant ce temps, tremper 4 feuilles de gélatine dans un grand saladier d'eau froide. Lorsqu'elles sont bien ramollies, les presser afin s'en extraire un maximum d'eau.
Ôter les feuilles de verveine de la crème et la reporter à ébullition puis ajouter une à une les feuilles de gélatine en mélangeant.

Verser la panna cotta dans des ramequins adéquats (ici pot de yaourt en verre) puis laisser la prendre au frigo au moins 5 heures.
Lorsque elles ont gélifiées, mettre de la compotée d'abricots sur le dessus de chaque panna cotta.
Réserver au frigo.
Comme vous le voyez sur les photos, j'ai servi cette panna cotta accompagnée d'un macaron et d'un morceau de nougat. Pour la recette des macarons, c'est ICI et pour celle du nougat tendre (auquel j'ai rajouté des cranberries séchées) c'est ICI

lundi 3 août 2009

RISOTTO au PARMESAN et CREVETTES FLAMBéES au PORTO

Voici une recette qui tient au corps pour ce lundi 3 Août bien chaud... C'est juste pour que vous n'ayez pas faim les quelques prochains jours car flo et mimolette prennent quelques jours. Moi je vais avec Ludi et ma nièce cacahuète, voir Ana, Rose et Mathieu. Quant à Mimolette, vous devez vous en douter, elle monte la garde à la maison... Sa stratégie : rester sur le lit et tendre une voir deux oreilles... A bientôt !

Pour 4 personnes :
- 1 oignon
- riz arborio (pour risotto)
- 25 cl de vin blanc sec
- 1 l de bouillon
- 1 petit verre de parmesan en poudre (à vous de le mettre en poudre. Cela aura bien plus de saveur que du parmesan en poudre acheté tout prêt)
- 4 cuillères à soupe de crème liquide entière
- 12 grosses crevettes
- 1/2 verre de porto
- 2-3 brins de persil
- 1 gousse d'ail
- 3 cuillères à soupe d'huile d'olive fruitée

Peler et ciseler finement l'oignon. Déposer 2 cuillères à soupe d'huile dans une poêle et chauffer. Faire suer l'oignon et lorsqu'il devient translucide, répartir le riz dans la poêle et bien mélanger afin de bien nacrer le riz (c'est à dire de le rendre bien brillant, bien enrober d'huile). Déglacer au vin blanc. Quand l'alcool du vin s'est évaporé (c'est à dire lorsque le nez au dessus de la poêle, cela ne pique plus ;-)), ajouter un peu de bouillon de manière à recouvrir le riz sans le noyer et remuer. Laisser sur feu moyen. Quand le bouillon est quasiment évaporé, en reverser sur le riz, mélanger et laisser évaporer puis répéter l'opération jusqu'à ce que le riz soit presque cuit.
Ajouter le parmesan, la crème, rectifier l'assaisonnement et bien mélanger pour que le risotto soit bien crémeux.
Hacher finement l'ail et le persil.
Chauffer 1 cuillère à soupe d'huile d'olive dans une poêle. Lorsqu'elle est chaude, y poêler les crevettes. Ajouter le porto et flamber. Finir en ajoutant l'ail et le persil haché, sel et poivre.
Bon appétit.

Photos de Natte

samedi 1 août 2009

CARPACCIO de NOIX de SAINT-JACQUES et SALICORNE


Une petite entrée toute fraîche, légère. La saison de la noix de Saint-Jacques sur les côtes françaises est finie mais, pour cette recette, j'ai utilisée des noix de Saint-Jacques congelées de chez Picard (pêche française) plutôt que d'en acheter des fraîches du bout du monde.
La salicorne, ou "haricot vert de la mer" est un légume ancien marin qui pousse dans la terre salée aux abords des océans ou des mers et se mange crue ou cuite à l'anglaise (sans sel puisqu'elle en contient déjà pas mal). Lorsqu'elle est bien fraîche, elle a un léger goût iodé et il est préférable de la manger en début de saison (mai-juin).

Pour cette recette et pour 4 personnes il vous faut :
- 12 à 15 noix de Saint-Jacques (selon la grosseur)
- 1 demi citron
- 6 cuillères à soupe d'huile d'olive
- 200 gr de salicorne fraîche (poissonnier)
- 3 cuillères à soupe de vinaigrette maison
- 1 gros artichaut (ou 2 petits)
- 1 belle tomate bien mûre
- sel fin et poivre du moulin

Chauffer de l'eau dans une grande casserole et lorsqu'elle bout, y jeter la salicorne nettoyée et rincée préalablement, pour 3 minutes environ après la reprise de l'ébullition.
Égoutter et mettre la salicorne dans un grand saladier rempli d'eau et de glaçons pour stopper la cuisson et surtout pour qu'elle reste vient verte et fixer la chlorophylle.
Réserver au frais.
Cuire l'artichaut à la vapeur (15 minutes). L'effeuiller et n'en garder que le coeur.
Ébouillanter 5 à 10 secondes la tomate et la peler pour ensuite la couper en quartier et l'épépiner.
Tailler la chair de tomate et le coeur d'artichaut en brunoise. Réserver au frais.
Avec les doigts, ôter le corail et le nerf autour des noix de Saint-Jacques. Réserver au frais.

Une petite demie heure avant de dresser, mettre 3 cuillères à soupe d'huile d'olive, le jus d'un quart de citron, du sel et du poivre dans le fond d'un plat.
Tailler les noix de Saint-Jacques en fines tranches au couteau et les répartir dans le fond du plat. Ajouter sur le dessus 3 cuillères à soupe d'huile d'olive et l'autre quart de jus de citron. Saler et poivrer légèrement et laisser mariner un quart d'heure. Assaisonner la salicorne avec la vinaigrette et bien mélanger.
Au moment du dressage, disposer une petite poignée de salicorne au centre de l'assiette. Entourer celle-ci d'une couronne de noix de Saint-Jacques et parsemer d'un peu de brunoise d'artichaut et tomate juste salée.